Un piège sans fin
Publié en avril 1960, peu avant les indépendances africaines, Un piège sans fin, autant par ses qualités littéraires que par son contenu, a frappé l'attention des critiques et des chercheurs. Le premier roman publié d'Olympe Bhêly-Quenum est d'une dimension unique dans la littérature africaine.
Combat, L'Express, La Croix, La Révolution Africaine, Afrique Nouvelle, La Vie Africaine, Le Soir, France-Forum, Les Lettres Nouvelles, Les Lettres Françaises, Réforme, etc ; ont signalé l'originalité et le talent de l'auteur ainsi que « la singularité d’Un piège sans fin".
« Tout est enchantement et frisson dans ces 250 pages, parmi les plus chargées de magie qu'il nous ait été donné de lire depuis les premiers ouvrages de Makhali-Phâl » (Combat).
« Le romancier va bien au-delà du message des lieux grâce à sa formation intellectuelle et à la sûreté de son langage. L'écrivain prend pied dans le monde des âmes en nous narrant une aventure quise charge progressivement d'une signification inattendue, et ce roman demeure une fenêtre ouverte sur la vie intérieure de l'homme, sur sa solitude aussi, à quelque climat qu'il appartienne ».(Le Soir.)
« Un roman curieux et angoissant d'une grande actualité : il est le reflet de l'âme des peuples noirs qui prennent conscience de leur destin et de la grandeur de l'homme » (L'Heure du choix).
« Avec ce roman, nous entrons véritablement dans le monde noir, avec ses terreurs et ses passions, son tragique et sa farce et cette confusion des contraires sur un plan supérieur.» (Abdoulaye Sadji, Sénégal ).
« Un piège sans fin nous fait vraiment entrer dans le monde de la passion. Il nous décrit la naissance d'un amour ardent et exclusif. La jalousie joue un rôle capital encore que bien étrange, fait unique dans le roman africain.» Francis Fouet (Colloque de Dakar).
« Un piège sans fin est un livre de grand intérêt. Il est surtout un livre authentiquement africain, le premier, à notre connaissance.