Un projet
2002)
Le phénomène de globalisation financière initié de puis le début des années 80 s'est accompagné d'un accroissement notable des risques bancaires. En effet, les marchés et les activités bancaires sont devenus de mois en moins cloisonnés et les mouvements internationaux de capitaux se sont intensifiés. Il en a résulté une concurrence accrue et donc une réduction des marges bancaires qui conduit les établissements bancaires à diversifier leurs activités traditionnelles, qui ont contribué à une certaine fragilité financière : les faillites bancaires se sont multipliées
Ce constat a conduit les autorités de tutelle à remplir le dispositif réglementaire visant à limiter le risque de défaillances bancaires (réglementation prudentielle). Initialement fondé sur une surveillance des risques par les autorités elles - mêmes (contrôle externe), ce dispositif a progressivement évolué pour permettre, dans une certaine mesure, aux établissements bancaires de mesurer leur propre risque (contrôle interne) en se soumettant à un certain nombre des règles.
L'industrie bancaire est une industrie de gestion du risque. C'est cette gestion du risque qui spécifie l'intermédiation et qui justifie la marge bancaire. Sans risque à gérer, il n'est pas de banque.
Le contrôle externe se traduit par un certain nombre des ratios prudentiels à respecter. Ces règles concerne notamment les risques de contre partie (ratios de solvabilité et contrôle de grands risques), le risque de liquidité et de transformation (coefficient de liquidité et coefficient de fonds propre et ressources permanentes), ainsi le risque de marché (adéquation de fonds propre).
Etat de la question
Un bon chercheur scientifique se doit de garder à l'esprit la modestie ou même la modération dans ses travaux. Dans le cas contraire, il va croire inventer la roue alors que celle - ci existe déjà. Voilà