« Qui s’inspire des rêves, est inspiré par le rêve. »

Ce texte est le récit d’un rêve écrit en proses par André Breton (1896-1966). Ce poème compte quatre versets dont l’écriture est semblable à celle d’un roman ; alors on peut dire que ce texte, est un poème romanesque. Ce récit utilise des mots simples et contemporains. C’est un poème en forme libre, qui ne contient pas de vers donc, un poème en proses.

Le rêve est différent d’une histoire car une histoire est le fait de contenir un discours, le fait de vouloir communiquer quelque chose. Si un rêve ne correspond pas à une histoire, si il ne comprend pas d’histoire et si il n’est pas une histoire alors il ne peut pas être raconté. On ne peut raconter autre chose que des histoires. Ainsi donc, ce texte n’est pas un acte onirique mais le récit d’une histoire rêvée correspondant à un rêve.
Il y a donc deux plans dans ce poème ; le récit « le récit d’un rêve » et l’histoire « l’histoire rêvée » donc c’est le récit de l’histoire rêvée.

J’interprète le texte de la manière suivante ; premièrement la définition de l’évènement en fonction de la situation qui ici a pour situation le fait d’être dans le métropolitain, en souterrain et de voir une femme. Dans un second temps, l’orientation, le sens de l’histoire par rapport à sa direction qui est ici de suivre la femme. En suite, la continuité, le sens de l’histoire par rapport à sa signification qui est ici l’escalier, l’immense prairie. Puis les successions d’événements qui est ici les joueurs de football, le jeu, le personnage d’allure athlétique… Et enfin la fin.

Ce récit contient énormément de significations comme par exemple : la femme qui est l’intermédiaire, un ange qui emmène le rêveur à la prairie, la couleur verte qui représente la nature, le jardin d’éden qui nous pousse à pensée à l’accès du paradis, le métropolitain qui fait penser au « bas », à l’enfer et même à la mort, l’escalier qui est significatif de la hauteur, d’un passage intermédiaire et