Un roi sans divertissement
La tirade de Trivelin :
Si on analyse conscieusement la tirade, on peut voir que tout ce que dit Trivelin n’est qu’artifice :
Il est très posé, il y a beaucoup de ponctuation. C’est un texte recherché, comme une argumentation, il utilise beaucoup la rhétorique.
Il y a des questions rhétoriques : « n’êtes vous pas servi ? »
Trivelin a recours à des énumérations doublées de gradations selon un rythme ternaire. « Voyez les honneurs qui vous sont fait, le nombre de femmes qui sont à votre suite, les amusements qu’on tâche de vous procurer. » Les propositions sont de plus en plus longue.
La phrase finale est une parodie des phrases qui ferment les discours, (comme « va, cours, vole et nous venge » le Cid), C’est la clausule avec un rythme ternaire.
Trivelin a des clichés sur le Prince, des idées toute faites, sans opinion personnel.
Le vocabulaire « honneurs », « nombre de femmes » il donne plus d’importance au quantitatif qu’au qualitatif, il étale les richesses du prince. « qu’est ce qu’Arlequin au prix d’un prince plein d’égard ? ». Le prince et Arlequin semble être des marchandises. La tirade de Silvia :
Par opposition, le langage de Silvia est beaucoup plus cru et direct, elle ne cache pas ce qu’elle veut dire et n’use pas d’artifice pour convaincre Trivelin, les méthodes sont totalement opposées.
Elle donne beaucoup plus d’importance au qualitatif, « bourgeoise contente…appartement ». Elle se base sur des proverbes, c’est une tournure proverbiale.
Elle accumule les propositions pour décrire Arlequin. Cela montre son impatience, son exaspération.
Elle utilise beaucoup la voie négative, ce qui montre sa tristesse.
Elle insiste dans la seconde partie de la tirade, elle insiste sur la proximité qui lalie à Arlequin et qui est l’extrême opposé des fastes de la vie à la cour, dans le monde du prince. elle critique la cour au profit d’Arlequin « Arlequin chantait mieux que tout cela ». Arlequin est mis sur