Un très long voyage
De plus Céline, dans ses œuvre à une écriture bien particulière. En effet il écrit le langage parlé et utilise l'argot. Certain aimeront d'autre non.
«On n'est jamais trop mécontent qu'un adulte s'en aille, ça fait toujours une vache de moins sur la terre, qu'on se dit, tandis que pour un enfant, c'est tout de même moins sûr. Il y a de l'avenir.» p283
Cette citation parle d'elle même, Céline livre ses sentiments et ses émotions à travers le livres, c'est le récit de sa vie qu'il nous propose comme s'il se livrait à nous. Bardamu dans le récit donne ses opinions sur la guerre qu'il qualifiera comme un «abattoir international en folie».
Céline et Bardamu se ressemble, tout les deux sont contre la guerre, pacifique et suivent pratiquement le même itinéraire dans le roman et dans la vie.
On a du mal à dévorer ce livre. L'absence d'intrigue peut pousser le lecteur à laisser tomber. Le livre peut être parfois philosophique et compliqué à comprendre mais cela n'empêche pas de le finir. Certain a la fin du roman diront «enfin !» d'autre en redemanderont mais une chose est sur c'est que le livre est le récit d'une vie pas très passionnante à mon goût.
Malgré un style d'écriture révolutionnaire, voyage au bout de la nuit obtient le prix Renaudot et le Gongourt lui échappe. Ce qui ne l'empêchera pas de rencontrer un très grand succès en librairie.
Le héros est nihiliste, sans cesse en train de considérer le mauvais côté des choses. Ce n'est pas très agréable de lire un livre et de tout le temps entendre le héros se plaindre de la guerre ou de différentes choses qui le dérange. Le héros « broie du noir » et cela ne nous met pas du tout à l'aise et nous fait « déprimer » alors que l'on voulait qu'une chose, lire un bon livre. Personnellement même si cela est diffèrent je préfère "Pourquoi j'ai mangé mon