Un été dans le sahara
Un été dans le Sahara, est un récit de voyage d’Eugène Fromentin écrit au cours de son 3e séjour en Algérie. Eugène Fromentin est d’abord un peintre puis un écrivain du 19° siècle, il peint souvent le désert.
Dans ses nombreux voyages, ce qui lui importe est + de faire ressortir les impressions et - le côté exotique contrairement à d’autres auteurs.
Cet extrait est la description d’une ville sud-algérienne, El-Laghouat à un moment très précis, midi, moment le + chaud de la journée.
I. Situation de Fromentin
3 éléments favorisent les sensations de Fromentin :
La solitude : « aucune visite » ; « personne d’autres que moi » il brave la chaleur, il veut voir ce paysage hors du commun, poussé par une sorte de curiosité d’esthète (il est peintre).
Le moment de la journée : Il choisit l’heure où le soleil est à son zénith « le soleil monte, abrégeant l’ombre de la tour », « le soleil suspendu », la ville est vide
Sa position géographique : il est en hauteur, au pied d’une tour « s’aventurer là-haut » ; « la ville dort en dessous de moi »
Sorte de mise en abime : le narrateur s’auto décrit comme un peintre : allusions aux accessoires du peintre « carton », « boite à couleurs ». Il annonce une description avec des termes de peinture, comme un artiste qui observe ce qu’il y a autour de lui en détail et qui est sur le point de peindre un tableau.
II. La description de la ville
Silence et immobilité : impression que la vie s’est arrêtée « on n’entend plus rien » ; « la ville muette » ; « terrasses vides » cela va favoriser d’autres perceptions. Ce calme va permettre l’imposition d’autres sensations, de voir des choses qu’on ne voit pas d’habitude.
Il décrit les lignes «de minces lignes » ; « le contour des terrasses » les volumes « comme une masse », « constructions de boue » les couleurs « toute violette », « trous noirs marquent les fenêtres » ; « plaine obscure » la lumière « le soleil éclaire », « un