Une allée du Luxembourg
Expression du doute : rejette son fantasme sur la jeune fille
- terme encadré v11 + conditionnel- Conditionnel traduit la possibilité. Le poète fait ici des suppositions (modalisateur « peut-être »). Le rêve surgit : le JE rêve de bonheur.
- Idée d’une réciprocité « dont le cœur au mien répondrait »/ motif de l’âme sœur
Rencontre impossible : femme idéale
- « la seule au monde » : hyperbole qui contribue à faire de cette jeune fille une femme d’exception. Même chose avec l’adjectif « seul » au v 8 « d’un seul regard » qui suggère l’efficacité de cette femme si lumineuse
II/ Le temps qui passe, opposition jeunesse/vieillesse
Jeu des temps verbaux :
- Idée du temps qui passe str 1+3. Passé composé 1e str, au début, et à la 3e str, à la fin.
- Suspension du temps : 2e str avec l'imparfait
- Métaphore de la nuit profonde
- Le déterminant possessif « ma » traduit la solitude du JE
- L’allitération en [P] suggère la façon dont le poète s’accroche à cet espoir
- Cette femme est susceptible de transformer la vie du JE en lui permettant de passer de la nuit à la lumière
- Les points de suspension peuvent suggérer que le JE rêve à cet amour (fantasme)
De même, la conjugaison du verbe « passer » avec l’auxiliaire « avoir », « Elle a passé », donne un effet d’archaïsation qui contraste avec le syntagme en fin de vers « la jeune fille » puis l’adjectif du vers 4 « nouveau ». Il s’agit ici de figurer le temps vieillissant du poème s’opposant à la jeunesse de la femme.
Jeunesse finie
- privilège du coup de foudre à la jeunesse + le terme "ma jeunesse"
- sensations : odorat (fleur), ouïe (refrain), souvenir
- Image romantique = tourment de l'esprit ici par l'expérience de la vie : "nuit profonde" = nuit du souvenir, floue, obscur
- situation éphémère, comme le jardin : "oiseau, refrain, nouveau" Brièveté de l'octosyllabe et rapidité imitent l'ébahissement du poète, succession rapide des émotions ressenties au passage de la jeune femme dont la