Une analyse de triboulet
Le personnage Triboulet s’inspire en fait d’un homme véridique qui s’appelait Nicolas Ferrial, alias Triboulet. Celui-ci était le bouffon des rois Louis XVII (règne 1498 – 1515) et François 1er (règne 1515 – 1547), (Cohen, 2012). Ce bouffon était vraiment drôle, mais il était aussi un homme qui conseillait souvent le roi d’une manière audacieux et intrépide. Par exemple, quand François 1er organisait une invasion d’Italie, Triboulet a déclaré « Vous parlez tous d’entrer en Italie, mais personne ne songe au moyen d’en sortir. » Même son éviction de la court du roi avait un soupçon d’humour et d’audace. Après avoir offensé une maîtresse de François 1er et ayant été laissé de choisir le moyen de sa mort, il a protesté « Bon sire, par sainte Nitouche et saint Pansard, patrons de la folie, je demande à mourir de vieillesse » (Historia, 2008).
Dans le roi s’amuse Triboulet joue un rôle analogue à celui du véritable Triboulet. Cependant, le Triboulet du roi s’amuse montre plusieurs côtés sur lui-même qu’on ne rencontre habituellement pas du Triboulet historique. On apprend que Triboulet a des côtés cachées aux autres qui incluent celle d’un père très protecteur avec une intention bienveillant et affectueux ainsi que celle d’un homme qui est à peine content de sa vie et sa raison d’être et qui déteste presque tout le monde qui est autour de lui quotidiennement.
La vie de Triboulet n’est pas du tout enviable, en conséquent on peut comprendre ses actions et ses émotions facilement. D’abord, Triboulet est le bouffon du roi qui est obligé de toujours moquer tout le monde autour du roi pour l’amuser. Il