Une cohésion social
Apprend à coopérer Fait faire l’apprentissage des interactions structurées (hierarchiques souvent) et réglementées, Donne un sentiment d’utilité, une fierté (de ses compétences) Donne une identité sociale
La force socialisatrice attribuée au travail est souvent due aux réactions collectives face au travail. Relations d’amitiés, syndicalisme, action collective, conscience de classe.
Enfin, il faut distinguer le statut au sens étroit conféré par le travail (PCS, profession), du statut au sens plus large (status) de position sociale. Bourdieu a montré que les positions sociales s’accompagnent souvent d’un point de vue sur la société, c’est à dire de croyances, de valeurs, d’opinions.
Les déficiences de la socialisation par le travail
Pendant les trentes glorieuses, le travail a été abondant. Il a donné accès à un certain bien être matériel, à une sécurité matérielle. Les cadres et professions intermédiares ont pu bénéfiecier d’opportunités de promotion sociale via le travail. Les classes populaires ont pu caresser l’espoir d’une ascension sociale de leurs enfants, par les études. Enfin, les mouvements sociaux, le syndicalisme, le militantisme, tous étroitement liés à la sphère professionnelle, ont offert un espoir d’amélioration à ceux qui bénéficiaient le moins du nouveau rapport salarial instauré par le mode de régulation fordiste.
Depuis la crise, la montée du chômage et de la précarité, le travail s’est raréfié et a partiellement cessé de donner accès à des positions sociales stables. L’intégration sociale en a beaucoup souffert. On peut repérer différents degrés de "mal-intégration" sociale. Avec le chômage, sont apparues de situations de pauvreté, de précarité, et enfin d’exclusion.
On mesure que le travail, au delà de ses aspects utilitaristes, est un lieu important de l’intégration sociale, et que de nombreuses autres formes du lien social (relations familiales et d’amitié, citoyenneté) pâtissent des déficience des