Une escroquerie en français

Un jour comme Rufus allait au forum, comme à son habitude, il aperçut une grande agitation dans la rue. Il s’approcha pour voir ce qui se passait. Un ventriloque était assis et semblait avoir une conversation avec son chien « Dux ». - Ne vois tu pas tes frères chien à ma droite ? Joue avec eux !! - Je ne veux pas mon maître, en effet il me plait plus de te parler et rester avec toi.
Tous regardaient la scène avec admiration ; - Cela est admirable! Incroyable à voir ! - Je n’ai jamais vu un chien parler. - Ce n’est pas possible ! - Chien tu es, chien tu resteras. - Le chien parle … c’est bien mais fait-il autre chose ? Est-ce qu’il chante ? - J’ai peur qu’il morde les enfants… Mange-t-il la même nourriture que les autres chiens ? - Il faut y aller ta femme va se fâcher ! - Elle n’a qu’à se taire ! - Elle te quittera ! - Qu’il en soit ainsi ! Elle est trop pénible.
Or Rufus est enflammé par le désir d’acheter ce chien. (Rufus au public : je suis enflammé par le désir d’acheter ce chien) - Ce chien est extraordinaire ! Il me le faut. - C’est peut-être un dieu… - Je veux l’acheter quand même. - Si c’est un dieu, tu ne peux pas l’acheter, c’est un sacrilège ! - Vends-moi ton chien. - Quoi ? Vendre mon Dux ? Assurément tu délires : je ne l’abandonnerai jamais !! - Je te donnerai beaucoup d’argent. - Si tu achètes cet animal, il ne te servira à rien. - Je t’en prie, mon maître, ne me vends pas ! Je veux vivre avec toi.
En entendant ces paroles Rufus devient plus désireux d’avoir le chien. - Donne ton chien, aussitôt tes deux cents sesterces seront à toi. - Que dis-tu ? Seulement deux cents ? Tu veux rire ! - Deux cents sesterces ne te suffisent pas ? Je t’en offre mille. Je n’ai rien de plus. - Puisque tu me pries si instamment, je ne refuserai pas. Tu l’as voulu… soit !
Or dès que Rufus eût donné l’argent, il