Une europe réunifiée
1- Quelles sont les différences entre les conceptions de l’Union évoquées dans le document 1 ?
Trois conceptions de l’Union s’opposent :
• Celle du Royaume-Uni qui ne conçoit l’UE que comme un marché unique.
• Celle de la France qui tient à conserver sa souveraineté et envisage l’Europe comme une Confédération des Nations où les pays membres parleraient d’une seule voix au plan international mais conserveraient la mainmise sur leurs affaires intérieures.
• Celle de l’Allemagne, favorable à une Europe fédérale. Cela inclut un marché unique, une politique étrangère commune, mais aussi des institutions politiques communes, marquées par une forte décentralisation au profit des ensembles régionaux.
On voit bien que la conception allemande est celle qui pousse l’intégration le plus loin.
Définitions :
Europe fédérale : Dans ce cas l’Europe aurait un gouvernement unique dont le pouvoir s’imposerait aux Etats, selon une logique supranationale.
Europe des Nations : Chaque Etat préserve sa souveraineté ce qui limite les transferts de compétences vers la Commission européenne. Une logique intergouvernementale, confédérale, s’impose dans le fonctionnement des institutions.
Marché Unique : Elimination des différentes barrières (douanières, techniques, réglementaires, juridiques…) qui entravent le libre-échange entre les pays de l’Union.
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2- Tous les pays de l’Union européenne contribuent-ils de manière égale à l’approfondissement de l’Union et au développement de projets communs ? Expliquez (Documents 3 et 5)
Les documents sur les projets Erasmus et Eurocorps montrent bien que ce sont les pays fondateurs, en particulier la France et l’Allemagne, qui participent le plus activement au développement de projets communs. L’Espagne, l’Autriche mais aussi la Pologne et la Tchéquie s’impliquent également dans le projet Erasmus. En revanche le Royaume-Uni reste à l’écart de ces