Une géocritique de la ville d'abidjan: polyfocalité transtextuelle.
Sujet : Une géocritique de la ville d’Abidjan : polyfocalité transtextuelle
Présentation du sujet
Partant du postulat selon lequel la littérature est un regard sur le monde, ce sujet peut donc s’inscrire dans la perspective des études axées sur les interactions entre les espaces humains et le texte littéraire. Il s’agit tout simplement d’analyser la relation entre l’espace et la création romanesque. Précisons pour information que (espace et temps) s’interpénètrent d’où la notion de spatiotemporalité.
En substance, ce sujet a pour objectif de mettre en évidence la question du point de vue, de la focalité. Il s’agit de montrer, que le discours, la pensée que peut tenir un auteur, un écrivain sur un espace distinct est la conséquence de plusieurs éléments à savoir la position, le point de vue à partir duquel il se situe pour tenir ce discours, la manière dont il le percoit, etc., ainsi que tous les éléments qui sous tendent une telle pensée. Dans ce travail, le référent dont il question est la ville d’Abidjan capitale économique de la Côte d’Ivoire et principale (mégalopole) de ce pays.
Problématique
La principale préoccupation à laquelle se travail se propose d’apporter des éléments de réponses est la suivante :
- Quels sont les principes structurant les rapports entre le toponyme Abidjan et sa représentation fictionnelle ?
- Comment s’effectuent la perception puis la représentation de cet espace chez certains auteurs ?
- L’écrivain doit-il être auteur ou acteur de sa ville ? En d’autres termes quels sont les rapports qui régissent les couples « spatiotemporalité-identité » et « spatiotemporalité-mémoire » ?
Justification du sujet
De façon minimale, la ville se décrit comme une agglomération de constructions, d’une certaine dimension, dont la population présente certains traits sociaux diversifiés. En effet, si les villes des pays industrialisés se distinguent généralement par une relative stabilité démographique