Ma voisine a de la chance. Son mari arrive tous les matins depuis deux semaines avec des croissants et un bouquet de douze roses rouges. Cela fait maintenant six ans que ce sont mes voisins, ils sont charmants et ont deux adorables filles qui se prénomment Alice et Violette. Jane et moi avons accouchés le même jour, il y a six ans, de jumelles. Je pense que c'est une famille parfaite. Nous passons beaucoup de temps ensemble, le dimanche c'est barbecue ! Un coup chez l'un, un coup chez l'autre. Nous nous considérons comme des amis, même plus, c'est un peu comme si on faisait partis de la même famille. En quelque sorte, oui enfaite. Il y a trois ans de cela, Jane, ma voisine, et moi-même avons fait nos arbres généalogiques, il s'avérerait que mon arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière grand-mère était la cousine de son arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière grand-père. Nous faisons du covoiturage pour emmener nos filles à l'école, nos maris Robin et Gabriel jouent au golf le mercredi après-midi et elle passe à la maison tous les jours à cinq heures pour prendre un café.
Avec Jane, on s'était fixés pour but de manifester dès qu'on le pouvaient contre la violence conjugale, ça faisait un mois qu'on s'y était mises. On avait commencer ce projet quand Élisabeth, une de nos voisines s'était retrouvée à l'hôpital après s'être fait battre par son mari. Elle l'avait quitté après ça et avoir rencontré l'amour, LE GRAND AMOUR. Les hommes qui battent leur femme sont des monstres, des psychopathes et j'en passe. Généralement, les femmes battues préfèrent garder ça pour elles et souffrir en silence car elle ne savent pas comment si prendre et on peur de l'avenir, comment survivre dans cette jungle qu'est la vie et s'occuper de leurs enfants seules, elles ne peuvent se l'imaginer. Jane et moi étions très proches, nous nous étions jurés de nous entraidez si jamais nos maris nous battaient et de tout se raconter mais je n'aurais jamais pu imaginer