Une journée dans un centre hospitalier
L’idée des centre pour personnes âgées est du plus en plus dans la pensé des gens puisque, dans une dizaine d’années, la population des personnes de 65 ans et plus aura doublée. De plus, la maltraitance y est belle et bien présente.
J’étais surprise de voir à quel point un bourdonnement de télévision pouvait sembler lourd dans une pièce. 18 personnes, tous réunis dans la même petite salle, devant la même petite table du matin au soir et la seul chose qu’on entend est le même bourdonnement incessant de la télévision entremêlé des gémissement de Maritha, une des patiente de cette étage, probablement la plus lucide. Je suis dans un centre hospitalier de soin longue durée du cartier Italien de Montréal et l’étage numéros 5 n’a rien d’amusant. Aujourd’hui, seulement 4 préposées sont en service pour le chiffre de jour. Caroline toupin en est à sa troisième année : «J’adore mon travail. Je sens que je suis utile et que j’aide les gens du mieux que je peux. Cela m’a pris du temps à m’adapter. Pendant la première année, ça m’arrivait souvent de repartir chez moi très chamboulée mais je savais que je faisais une grand différence pour les gens qui ne peuvent plus s’aider eux-mêmes.» Caroline une passionnée de son travail et ça parait.
Lorsque je lui ai donné quelques chiffres sur la maltraitance envers les personnes âgées, j’ai tout de suite compris le point de vu qu’avait Catherine sur ce sujet : «Je ne peux pas croire que quelqu’un puisse s’en prendre à des personnes sans défense comme les personnes âgées! Je suis vraiment surprise qu’il y ait autant de maltraitance au Québec envers nos ainés. » Effectivement, plus de 7% des personnes âgées font face à de la maltraitance au Québec.
Un peu avant midi, une femme et un homme sont venus aider le personnel à faire manger les patients. J’ai eu l’impression qu’ils travaillaient au centre mais c’est en parlant avec eux que j’ai compris ce qu’ils venaient faire ici.