Allongé dans mon lit comptant les minutes interminables et cruelles, j’attends. Je désir seulement un assoupissement paisible et tranquille, où toute pensée positive traverse mon corps et mon esprit tout au long de ma nuit afin d’obtenir un repos des plus exquis. Mes paupières deviennent de plus en plus lourdes et pourtant mes membres cesses de virevolter chacun leur tour. Je suis bouleversé même angoissée. Combien de temps encore mon esprit restera-t-il éveillé ? J’essaye de ne penser à rien et c’est à ce moment précis que je pense à tout. Je tente de ne penser qu’à la poésie et à l’art ces deux domaines qui me sont chers et qui me procurent un bien être indispensables. Je me récite des poèmes, mes propres poèmes. Je me questionne ensuite sur mon écriture pourquoi les ai-je écris de cette manière et non d’une autre. Je me dis que Boileau comme Baudelaire et les pensées de leurs époques ne me comprendraient pas. Mais je me rassure en me remémorant l’alchimie trouvée entre Picasso, Man Ray et les autres. Je n’ai toujours pas trouvée le sommeil et pourtant j’ai froid, l’atmosphère autour de moi a changé. Plus rien ne m’est familier. Quand soudain du bruit m’interpelle. J’entends des voix, peut-être trois. Surement des Hommes car elles sont graves et solennels. Ce murmure m’attire, je décide d’aller voir. Je traverse le couloir quand soudain j’aperçois au loin dans mon salon, assis sur mon sofa accompagné d’un verre de whisky à la main Nicolas Boileau, Charles Baudelaire et Man Ray. Stupéfait et ébahi je reste immobile. Comment Boileau et Baudelaire peuvent-ils être dans mon salon ? Peu importe, je regarde fixement Man Ray je le vois rire comme si cette situation était des plus naturelles, des plus ordinaires et habituelles. Abasourdi, je décide d’aller leur parler pour mettre fin à mon incompréhension des plus fantastiques.
« - Allons Messieurs, que se passe-t-il ? Annonce Paul Eluard.
Ah Paul te voilà tu arrives au bon moment, ces deux