« Le théâtre est un point d’optique : Tout ce qui existe dans le monde, dans l'histoire, dans la vie, dans l'homme ; tout doit et peut s'y réfléchir, mais sous la baguette magique de l'art ». Victor Hugo, dans la préface de son œuvre Cromwell, donne une toute nouvelle définition au théâtre. Le théâtre n’est plus pour les spectateurs et les acteurs un simple texte mis en scène sous une forme divertissante relatant des faits et les mœurs de la période où le texte a été écrit ou d’une période antérieure. Le théâtre serait donc un miroir. Un miroir où l’on reflèterait, à travers des vers ou des proses, tout ce qui nous entour. On dénonce, caricature et critique, fidèlement à la réalité, la société et on y associe une part de fiction, de magie. Le théâtre est un art que nous diviseront en deux grands axes : la comédie et la tragédie. La comédie dénonce les mœurs et critique les idéaux de la société en hyperbolant les défauts de chacun. Le rire et la légèreté des pièces permettent une approche plus divertissante et plus attirante de la réalité, de la compréhension de la nature humaine. La tragédie quant à elle, permet non seulement aux spectateurs de purger leurs peines et leurs chagrins de la vie quotidienne, grâce à l’effet de catharsis, mais aussi de prendre conscience, en s’identifiant au personnage, du chemin à suivre pour aller dans la direction qui leur convient. Dans les deux cas, le spectateur est « guidé », souvent inconsciemment par l’auteur, à prendre conscience de ses défauts, des défauts de son entourage et de la société pour ensuite les corriger: comme par exemple Molière (1622-1673) qui écrit Tartuffe ou L’avare où il dénonce certes l’avarice mais aussi la tyrannie domestique, le sexisme et l’égoïsme sous une forme comique et divertissante. Nous pouvons ainsi nous poser un bon nombre de questions sur ces œuvres où les auteurs n’expriment pas explicitement le message qu’ils souhaitent faire passer, qu’ils souhaitent partager: Qu’est ce que cachent les