Une victime de trop
Une femme entra dans un bar pour s’hydratée. Elle avait reçu la veille un message d’un individu l’invitant à s’y rendre pour une affaire qui la concernait. Il se disait vieille ami de la famille. La femme avait une silhouette fine, une chevelure flamboyante, portait une robe écarlate, un décolleté plongeant qui découvrait la naissance des seins, fermes et volumineux. Au bout d’une chaînette en or, une croix incrustée de rubis balayait au moindre mouvement, au moindre soubresaut sa gorge. Elle ne passait pas inaperçue. Tous les regards étaient rivés sur elle, tout le bar était en émoi. Tous … sauf un ; l’homme au comptoir. Cet homme vêtu d’un blouson noir en cuir, d’une chaîne en or lui pendant autour du cou, était retourné, fumant une cigarette. Il ressemblait vaguement à un ami de son mari qui aurait commis un attentat cinq ans auparavant ; plaçant une bombe dans une mairie. Il avait longtemps clamé son innocence et prié son ami Éric de dire la vérité. La femme ne resta pas longtemps sur cette hypothèse. Cet homme s’était déjà fait arrêter et il n’habitait pas ici. Elle préféra se poser sur une chaise près d’une fenêtre qui donnait sur la Tour Eiffel étincelante et brillant de mille feux. Elle attendrait que cet homme derrière son comptoir vienne la voir, pour la servir et que l’homme au message se manifeste. Pendant ce temps, elle se remémora les souvenirs passés avec son mari, Éric Bondeaux, qui disparu trois ans plutôt emporté par un cancer. C’est pour cela qu’elle avait déménagé et s’était installé depuis un an dans ne petite ville en banlieue parisienne préférant tourner la page et passer à autre chose. Elle s’y plaisait bien dans cette ville, tranquille, belle et paisible ; comme une île paradisiaque. Mais les souvenirs de son mari étaient toujours là. Ces beaux moments passés en sa compagnie l’emplissée de joie continue. Elle se rappelait les sorties, le pique-nique au bord de la mer et les interminables parties de