Une vie de maupassant
a) L’espoir de liberté
Jeanne quitte le couvent où elle a passée plusieurs années. Attendant le grand départ, elle regarde par la fenêtre, une frontière entre cet espace clos et l’espace ouvert, une action symbolique du fait qu’elle quitte le couvent, lieu clos, pour tenter de vivre sa vie : « Jeanne […] s’approcha de la fenêtre ».
Jeanne est pleine d’espérance pour la suite de sa vie. C’est une jeune fille romantique qui rêve du bonheur de la vie et qui cherche la liberté : « Jeanne […] libre enfin pour toujours, prête à saisir tous les bonheurs de la vie dont elle rêvait depuis si longtemps » (Ch.1). Elle est incapable de s’adapter à la réalité de la vie.
b) L’annonce de futurs problèmes
Malgré l’espérance optimiste de Jeanne d’un futur libre et joyeux, on perçoit des ombres sur cette perspective de bonheur. Il y a des forces climatiques défavorables sur lesquelles Jeanne ne peur agir, ce qui laisse à constater une préfiguration des malheurs qui auront lieu dans la suite de sa vie : « la pluie ne cessait pas » et « pour la centième fois, elle interrogea l’horizon ». Dans les citations « les maisons buvaient l’humidité » et « faisait suer les murs », une thématique de menace semble peser sur son bonheur, puisque les verbes « buvaient » et « faisait suer » paraissent être des actions « forcer », ce qui annonce des souffrances futurs.
Mais la pluie n’a finalement pas empêchée le voyage à avoir lieu. Jeanne a quittée le couvent et est arrivée à son manoir, les Peuples, sans aucuns problèmes.
c) L’arrivée aux Peuples
La vie libre que Jeanne avait tant attendue est enfin arrivée : « Une vie charmante et libre commença enfin pour Jeanne » (Ch.2). La moindre petite chose la rend heureuse, et elle vit agréablement sa vie passionnante : « Elle lisait, rêvait et vagabondait […] Elle semait partout des souvenirs […] Elle se mit à prendre des bains avec passions… » (Ch.2).
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