Une vie française, caractéristique de la littérature contemporaine
1072 mots
5 pages
Le roman « une vie française » de Jean-Paul Dubois est paru en 2004 durant la période postmoderniste. Ces années sont marquées par l’individualisme, par une société de surconsommation et par l’hédonisme. Ce livre raconte l’histoire de Paul Blick, un anticonformiste mélancolique dont son existence est mise en parallèle avec les événements de la vie politique française. Ce roman est caractéristique de la littérature contemporaine et de la condition du postmoderne. Le héro est un gauchiste qui évolue difficilement dans sa société. De plus, le héro est fragilisé par une société qui l’accable. Le narrateur est par surcroît, un individu solitaire qui fait preuve de pessimiste et de désenchantement moral. (IP1) Tout d’abord, le héro anticonformiste évolue difficilement dans sa société. (IS1) Il ne s’intègre pas, il se laisse flotter en évitant les obligations. En France, le service militaire est obligatoire et Paul a décidé qu’il ne ferait pas ce passage obligé dans le service militaire :
« L’armée. Le service militaire. Telle était ma hantise, mon obsession de l’époque. J’avais de longue date pris une irrévocable décision : jamais, quoi qu’il dût m’en coûter, je ne porterai l’uniforme. Fût-ce l’espace d’une heure. » (p.65)
L’auteur utilise la métonymie « je ne porterai l’uniforme » afin de révéler que sous aucun prétexte il ne se conforme à ses obligations de citoyen et il ne sera jamais un militaire. Paul provoque donc une situation qui va lui permettre de s’en esquiver. (IS 2) De plus, le narrateur évolue difficilement lorsqu’il doit subir une certaine obligation sociale. Sa conjointe Anna tombe enceinte et ses beaux-parents réussissent à lui imposer le mariage :
« - Ce n’est pas une journée très gai. Elle comprenait parfaitement ce que je voulais dire. Je la savais embarrassée de m’avoir imposé ce simulacre, cette comédie que j’éprouvais. Elle me découvrait assis au milieu d’un monde qui n’était pas le mien, ployant en silence sous l’excessive charge des