Une vie
La servante Rosalie, qui d’ordinaire respire la joie de vivre, inquiète de plus en plus Jeanne qui craint pour sa santé. Enceinte, elleaccouche dans la douleur et Julien, au nom d’une certaine morale, veut la renvoyer mais Jeanne s’y oppose catégoriquement. Rosalierefuse de divulguer le nom du père de l’enfant et Julien se remet alors à chérir son épouse qui voit un espoir de bonheur renaître.Un soir d’hiver, Jeanne, malade, refuse le lit conjugal à son mari. Victime d’un malaise dans la nuit, elle appelle Rosalie qui tarde àarriver. Elle découvre alors son mari et la servante dans le même lit. Désespérée, elle s’enfuit dans la nuit glaciale dans le but dese donner la mort, un acte empêché grâce au souvenir de ses parents. De retour au château, elle sombre après un délire dans unétat inconscient. Elle se remet progressivement et décide d’avertir ses parents, de retour au château, qui doutent de la véracité desfaits relatés. Elle append alors par le médecin qu’elle est enceinte. Elle veut que Rosalie avoue la paternité de Julien, ce qu’elle feragrâce à l’abbé Picot à qui elle révèle l’ignoble conduite de Julien. L’abbé Picot assure à Rosalie qu’il lui trouvera un mari à conditionqu’elle ait une dot conséquente.
CHAPITRE 8
Jeanne vit une grossesse qui la laisse indifférente tandis que Julien sillonne le pays à cheval. Un après-midi le couple reçoit la visitedes Fourville, des voisins que connaît déjà Julien. La comtesse de Fourville, ravissante, séduit d’emblée Jeanne et le comte, un« géant » paisible, attire son attention. Julien semble être redevenu celui qu’il était par le passé ; un homme séduisant et d’unegrande élégance. A la fin du mois de juillet, dans d’atroces souffrances, Jeanne met au monde un enfant prénommé Paul. Sa conditiond’épouse délaissée la pousse à devenir une mère qui éprouve un amour démesuré pour son fils, ce qui agace profondément Julien
CHAPITRE 9
Le couple rend visite aux Fourville et ensuite aux Coutelier,