Une vie
II- Lecture
III- Introduction
Le récit de la visite aux Briseville avec la description de leur château et le portrait des occupants est une occasion pour Maupassant de mettre en scène un monde pour lui condamné, présenté comme une simple survivance d'un passé aboli.
Les 2 axes de lecture méthodique illustrent cette intention de l'auteur : 1) un musée de cire 2) un monde fini
IV- Lecture méthodique
1) un musée de cire
- apparition du serviteur tel un automate (" à petits pas obliques "), la porte s'ouvre toute seule, comme sur un théâtre (un automate, voire un personnage de Guignol). - Les personnages eux aussi entrent en scène de la même manière, comme des acteurs passifs : lexique dépréciatif (6 qualificatifs péjoratifs présentés, quand ce sont des adjectifs, dans un ordre croissant) et ridicule d'un physique identique (" tous les deux ") qui en fait des sortes de marionnettes. - Après le portrait de groupe, le détail : utilisation de la même suffixation (" aigrelette ") ce qui donne une apparence ridicule et dérisoire ; l'accent est plutôt mis sur le portrait du mari : le costume participe au ridicule (" pompeuse "), confirmé par le portrait physique : énumération, dont certains termes sont assortis de connotations péjoratives (" déchaussé ", " enduits de cire ") et impression un peu pitoyable (" ploiement des genoux ", " beaux vêtements d'apparat "). - Lors de l'entrée au château (paragraphe 2), Maupassant utilise le procédé de la parataxe pour renforcer l'aspect mécanique, voire déshumanisé du moment.
2) Un monde fini
- Tout ds cette scène évoque le passé, la survivance d'une autre époque. - " Un vieux domestique ", 2 personnages " sans âge appréciable " (le thème du tps qui passe) à " un air d'autrefois ", " un air moisi " +