Une chambre à soi, de virginia woolf
Dès l’antiquité, Platon, divisait déjà le genre humain en mâle et femelle, comme des nombres pairs et impairs. Plus tard, Arthur Schopenhauer écrivait, dans l’un de ses essais « qu’il ne devrait y avoir au monde que des femmes d’intérieur, appliquées au ménage, et des jeunes filles aspirant à le devenir, et que l’on formerait non à l’arrogance, mais au travail et à la soumission[footnoteRef:6] ». [6: Schopenhauer A., Essai sur les femmes, Collection Philosophie n°3, 1851, pp. …afficher plus de contenu…
Pourquoi un sexe est-il si prospère et l’autre si pauvre ?[footnoteRef:8] Les hommes ne sont pas sûrs de leur virilité, ils ont donc besoin de rabaisser les femmes afin de se sentir supérieurs et virils. En quelque sorte, comme l’explique la philosophe Olivia Gazalé dans un de ses essais[footnoteRef:9], le mythe de la virilité n’a pas disparu. Pour asseoir sa domination sur le sexe féminin, l’homme a théorisé sa supériorité en construisant ce mythe. Ce dernier a donc légitimé la minoration de la femme. Attention que cette virilité peut être vue comme un fardeau également par les hommes puisqu’ils doivent constamment se montrer forts, performants, devoir redouter de l’impuissance,…et donc ne jamais montrer leurs émotions. Le genre n’est donc pas un cache-sexe, il est performatif ! Juste le fait de dire qu’on est un homme ou une femme, va qu’on va nous relier à autre chose, par exemple on rattache la douceur, la maternité, les seins,… à la femme et la