҉ Texte 1 – Lecture linéaire « Une charogne »– Les fleurs du mal ҉Intro :Amorce = « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or » = Baudelaire se pose en poète alchimiste dans « Ebauche d’un épilogue pour la deuxième édition des FDM » (1861). Esthétique baudelairienne = beauté dans Mal + titre recueil = paradoxal car le mal pas lieu à la beauté. Les « fleurs » = métaphore des poèmes issus de la corruption (monde) et souffrance (écrivain) …afficher plus de contenu…

· « L’objet » : chose introduite de façon détournée (terme au sémantisme vague) > révélé qu’au vers 3. Eux (poète + femme) semble savoir de quoi il s’agit > utilisation « l’ » (article …afficher plus de contenu…

Mise en lumière d’un élément horrible. · Comparaison culinaire « cuire à point » provocateur, comme imaginer manger la charogne (chienne > strophe 9). Impression dégoûtante. · Charogne revient à la Terre (décomposition > en cendres avec image du soleil + cuisson) et vient la nourrir = Cycle de la vie inexorable. Personnification de la nature avec majuscule + nature mise en relief avec adj « grande ». Verbe d’action « joindre » = pouvoir unificateur de la Nature > redonne vie à une chair morte grâce à sa poésie. · Oxymore « carcasse superbe » > aperçu projet baudelairien > extraire du laid la beauté (avec poésie > association entre un sujet macabre/écœurant qui devient beau = transposition poétique au point de provoquer une inversion / un renversement car charogne ne regarde pas le ciel mais devient l’objet que l’on regarde (objet poétique dont la beauté > mise en