Unifications
En Prusse et en Italie, le développement des nationalismes débouche sur la création de deux nouveaux Etats. En 1850, l’Italie ressemble à un ensemble fragmenté de royaumes, de duchés et d’états. A cette époque, Victor-Emmanuel II règne sur le Piémont-Sardaigne et il veut réaliser l’unité de son pays. Le Premier ministre, Camillo Cavour, le seconde, en développant, notamment le chemin de fer, l’industrie et les exportations agricoles. Dès lors, le royaume devient quasi le plus développé de toute la péninsule italienne. Grâce à l’ensemble de ses réussites, il recevra le surnom d’ « Il Papa Camillo ». En plus, Garibaldi, républicain dans l’âme, va proposer ses services au Roi et va se lancer, à son tour, dans l’aventure de l’unification. Afin de récuprérer la Lombardie et la Vénétie, Cavour s’allie à Napoléon III contre l’Autriche. Cette dernière va subir deux défaites importantes en 1859 ; une à Solferino et une à Magenta ; ce qui l’obligea à céder la Lombardie. Elle parvient tout de même à conserver la Vénétie. En échange de son aide, la France demande la région de Nice et la Savoie au Piémont. En 1860, les duchés Toscane, Parme, Modène et la Romagne se soulèvent, se séparent de leur souverain et votent leur rattachement au Piémont par un plébiscite. De son côté, Garibaldi se rend en Sicile avec ses « Mille chemises rouges » et continuera ensuite jusqu’à Naples. Le Royaume d’Italie est proclamé à Florence (capitale) en 1861 et le drapeau tricolore du Piémont devient celui de l’Italie. Après la défaite à Sadowa, l’Italie reçoit la Vénétie pour son soutien à la Prusse. En 1870, les italiens s’emparent des Etats pontificaux et Rome remplace Florence comme capitale du nouvel Etat. Il reste cependant le Trentin et l’Istrie que l’Italie ne récupérera (en partie seulement) qu’en 1919.
En 1850, les Allemands sont dispersés 39 Etats. Deux d’entre eux veulent réaliser l’unité de l’Allemagne : la Prusse et l’Autriche. Face à l’Autriche, la Prusse dispose de nombreux