Unité et diversité de l'ue
Nous pouvons aussi adopter une autre appellation de la même origine : expansion, ou plus simplement utiliser la bonne et simple expression française d’agrandissement.
Il s’agit, de toute façon, bel et bien, de la réunification de l’Europe.
L’histoire retiendra, à côté de la date du 9 novembre 1989, celle du 1er mai 2004, comme la fin de la division de notre continent. Ce n’est ni la fin de l’histoire, ni l’accomplissement ultime de l’œuvre des Pères fondateurs. Cette date marque le début d’une nouvelle aventure européenne, d’une nouvelle Union européenne, née presque par mégarde et de manière quasi-naturelle. L’élargissement n’a suscité chez nous ni rejet ni enthousiasme, comme s’il faisait partie de l’évolution normale de l’Union. C’est l’un des miracles de la construction européenne.
Cette Europe agrandie a son unité, sa diversité politique et sa singularité. Tenter de la mieux connaître, c’est en analyser les caractéristiques communes, c’est ne pas nier les différences entre ses membres, mais c’est aussi s’interroger sur ce qui fait sa singularité dans le paysage international. C’est ce que je voudrais faire devant vous.
Unité de l’Europe à vingt-cinq
Les 10 nouveaux adhérents appartiennent bien à « la vieille Europe ».
L’Europe à 25 s’est forgée une identité commune à travers la culture.
Le développement de notre continent s’est appuyé sur le réseau des universités d’Europe centrale, dont les relations ne connaissaient pas les frontières. Les philosophes et les chercheurs, qui la parcourent depuis le