Urbanisme
Les différentes civilisations marquent l'architecture de la ville : la géométrie latino-byzantine, le tracé des rues et le style spécifique des maisons arabo-musulmanes, puis les rues bordées de platanes, les toits de tuiles roses et les squares ombragés à l'européenne.
Bizerte se situe loin du grand tourisme. Elle garde une médina pleine de charme, un vieux port et un marché pittoresque. Le vieux port a gardé le charme d'un petit port de pêche, avec ses grosses barques colorées et la tranquillité de ses quais.
Au coeur de la vieille ville, la Grande Mosquée, construite au XVIIe siècle : son minaret octogonal présente un dernier étage supporté par un encorbellement, c'est le plus beau de Bizerte.
Le quartier Andalous, situé de l'autre côté de la kasba et au pied de la colline sur laquelle se dresse l'ancien fort d'Espagne. On parvient au quartier des Andalous en longeant la rue de l'Abattoir, où l'on peut découvrir de belles portes cloutées et des moucharabiehs.
Malheureusement la Médina de Bizerte, offre aujourd'hui le spectacle d'une cacophonie architecturale. En effet, les constructions modernes commencent à remplacer les anciennes demeures, faisant perdre à la Médina un cachet authentique longtemps sauvegardé.
La médina correspond à la vieille ville de Bizerte. Elle s'étend au nord de la ville moderne, au-dessus de l'avenue Bourguiba, et longe le vieux port jusqu'à la Kasbah (la forteresse). Autrefois protégée d'un rempart tourné vers l'intérieur des terres, ce dernier fut mis à bas durant le protectorat français afin d'affirmer son pouvoir sur la ville. La médina est une sorte de labyrinthe de ruelles étroites qui se croisent dans tous les sens. Dans les souks, les odeurs changent d'une ruelle à l'autre, au gré des boutiques d'artisans et de leurs produits. Les noms des rues correspondent aux anciennes corporations présentent ici : rue des armuriers, rue des menuisiers, les tisserands, les bijoutiers... Dans d'étroites