Urbannisme à la française
Article TELERAMA du 13 février 2010, n° 3135
« Comment la France est devenue moche ! » Xavier de Jarcy et Vincent Remy
L’urbanisation est au centre de notre lieu de vie. Tout autour de nous est étudié pour le bon fonctionnement économique et social de notre système de société actuelle.
En même temps que la globalisation des outils (objets de toutes nature), on a décentraliser toutes les sources de pouvoirs économiques et social à tout le territoire français. Avec la loi Pasqua de 1998, qui veut que « tout citoyen se trouve à moins de quarante-cinq minutes d’une entrée ou sortie d’autoroute », la population n’est plus enclavée, ouverte au reste du territoire, ouverte aux échanges économiques.
Mais depuis déjà quelques années et encore aujourd’hui, l’urbanisation reste une bête noir. Surtout par son côté dénaturé et très peu esthétique. L’urbanisation n’est plus une source de développement profitable, mais bien une source de mauvais goût face à l’esthétique de la ville. L’urbanisation n’est pas vivable.
Pour reprendre les arguments des opposant à cette ostentation de l’urbanisme, les hangars et autres bâtiments de toiles ondulées sont en total désharmonie avec l’architecture des bâtiments historiques de la ville. Les entrées des villes sont sacrifiées, et les villes se retrouve « abîmée » par autant de marquages marketings. La multiplicité des ronds points sur le territoires français n’est pas non plus passé inaperçus. Le territoire français est sans conteste le pays disposant du plus grand nombre de rond point, mais on se demande bien pourquoi il est nécessaire d’en avoir autant. Quand aux zones pavillonnaires elles ne sont plus perçues que comme des zones de parcage de la population, avec un semblant de viabilité en plus face aux tours « HLM », et autres cités populaires aux cœurs des grandes villes.
Avec cette forte remise en cause de l’urbanisation, il ne faut pas oublier que l’esthétique Dans le marketing la vue est le premier sens que nous