Les États-Unis dominent le monde depuis la fin de la première guerre mondiale. Dans ce paragraphe argumenté nous allons essayer d'explicité la nature de cette domination, est-elle impériale ou bien les États-Unis sont-ils une hyperpuissance, comme l'a défini Hubert Védrine, ancien conseiller diplomatique, dans son livre « Les États-Unis : hyperpuissance ou empire ? » publié dans les 90. Le second texte présenté est un extrait de « Les États-Unis un empire qui n'ose pas dire son nom » de Pierre Mélandri, qui fût historien français, aujourd'hui professeur à l'IEP de Paris. Notre étude se composera de deux axes, les États-Unis une puissance digne d'un empire, deuxièmement cependant une puissance non impérialiste.

La domination des États-Unis se traduit d'abord par une domination économique, financière et militaire ; qui sera défini par Joseph Nye comme l'hard power. Nous allons commencer par développer la puissance militaire des États-Unis, le budget alloué à la défense par les Américains et le plus important du monde ce qui lui permet d'avoir une présence militaire sur tous les continents, mais aussi sur toutes les mers et les océans comme l'exprime Pierre Malandri « qui maintient plus d'un million d'hommes et femmes .... qui déploie des groupes de porte-avions en veille sur chaque océan ». Cette force militaire c'est développé au cours du siècle précédent et notamment lors de la course à l'armement lors de la guerre froide, qui se déroula entre les États-Unis et l'URSS et qui se caractérisa par un développement d'armes de plus en plus sophistiqué et destructrice, comme par exemple la bombe thermonucléaire développée par les Américains en 1952 et puis par les soviétiques en 1953. Cette domination par les armes certes succincte, car l'URSS rattrapa son retard en 1974, permit aux États-Unis d'affirmer leur puissance notamment lors de la guerre de Corée de 1950-1953 qui permit l'établissement d'un régime libéral dans le sud de la péninsule coréenne grâce à l'aide