Utilisation des thèmes tragiques dans antigone de jean anouilh
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Jean Anouilh, auteur et dramaturge populaire du siècle dernier, s’inspire de mythes pour démontrer la gravité de l’affrontement de gens ordinaire à travers les héros de ses nombreuses pièces de théâtre. D’ailleurs, l’une de ses pièces les plus populaires, plus connu sous le nom de «Antigone» lui a été soufflé par un mythe antique écrit par Sophocle. Cette pièce met en scène une jeune fille représentant la résistance qui se refuse à la fatalité. Cette analyse littéraire servira à démontrer l’utilisation des thèmes tragiques exploités par l’auteur. À cette fin, il sera question des concepts de la fatalité, du bonheur et du pouvoir.Tout d’abord, on peut constater que la pièce est une tragédie du début jusqu’à la fin puisque l’auteur exploite le thème de la fatalité dans plusieurs de ses aspects. En effet, les personnages sont confrontés au destin, une sorte de nécessité, qui échappe à la volonté. Antigone, le personnage principale, se refuse à cette fatalité, elle aime mieux mourir que d’avoir à dire oui à ces contraintes face à ses désirs. Elle juge d’ailleurs son oncle qui lui a dû céder pour gouverner le royaume, chose dont il n’était pas du tout enchanté : «CRÉON Je le pouvais. Seulement, je me suis senti tout d'un coup comme un ouvrier qui refusait un ouvrage. Cela ne m'a pas paru honnête. J'ai dit oui. – ANTIGONE Hé bien, tant pis pour vous. Moi, je n'ai pas dit ! Qu'est-ce que vous voulez que cela me fasse, à moi, votre politique, vos nécessités, vos pauvres histoires ? Moi, je peux dire > encore à tout ce que je n'aime pas et je suis seul juge. Et vous, avec votre couronne, avec vos gardes, avec votre attirail, vous pouvez seulement me faire mourir parce que vous avez dit .»(p.43-44). De plus, les personnages font face à de fâcheuses circonstances qui sont imprévues et inévitables. Et oui, Créon vit une situation difficile, il a dû faire porter le flambeau du complot de son assassinat à l’un des frères d’Antigone dans l’intérêt du royaume et il a dû