UTOPIE 5 : Dans notre extrait on verra le dernier chapitre de Candide, conte philosophique de Voltaire écrit en 1759 au siècle des Lumières. Le passage que l'on étudiera se situe à l'épilogue de Candide, au chapitre 30. Dans ce passage les personnages sont enfin tous réunis et croient pouvoir trouver une certaine paix. En effet, Candide achète une métairie où il réunit tous ses compagnons. Ils restent pourtant insatisfaits parce qu'ils s'ennuient et continuent à chercher un sens à leur vie. Mais, Candide nous démontre que la clé du bonheur est de vivre modestement et dans l'insouciance de la Providence. Grâce à ses nombreuses périodes difficiles de sa vie, il est capable de réfuter la thèse du bonheur selon Pangloss, son maître à penser, et il lui en propose une autre. Donc, nous allons commencer par faire une première partie avec « L'évolution des personnages ». Puis une deuxième avec « La morale du compte ». Alors la question que nous allons nous poser est « Qu'elle est la morale de ce dernier chapitre? »

Nous pouvons voir que Pangloss, le philosophe dans Candide n'a pas vraiment eu d'évolution durant tout le long du conte. Il ne va pas changer d'état d'esprit tout au long du récit et il va garder sa même théorie comme quoi tout va bien dans le meilleur des mondes même malgré toutes les épreuves parcourues et malgré qu'il se soit fait pendre. Il dira ainsi à la fin :"Tous les événements sont enchainés dans le meilleur des mondes possibles ; car enfin , si vous n'aviez pas été chassé d'un beau château à grand coups de pieds dans le derrière pour l'amour de Mlle Cunégonde , si vous n'aviez pas été mis à l'Inquisition , si vous n'aviez pas couru l'Amérique à pied , si vous n'aviez pas donné un bon coup d'épée au baron , si vous n'aviez pas perdu tous vos moutons du bon pays d'Eldorado, vous ne mangeriez pas ici des cédrats confits et des pistaches." cette dernière phrase que va prononcé Pangloss à la fin du récit nous prouve bien qu'il ne