Valentin
Sommaire [masquer]
1 Biographie
2 Musée national Fernand Léger [5]
3 Bibliographie
4 Œuvres
5 Expositions
6 Notes et références
7 Voir aussi
7.1 Articles connexes
7.2 Liens externes
Biographie[modifier | modifier le code]
La Grande Parade sur fond rouge, mosaïque 1953
Ses origines normandes, son physique de « brute au physique désavantageux » qu’il attribue à un père éleveur et son franc-parler ont souvent fait passer Fernand Léger pour le « paysan de l’avant-garde ». À dix-neuf ans, il découvre le Paris de 1900. Léger n’y accomplira jamais la formation d’architecte qu’il est venu y poursuivre. Lentement, s’imprégnant patiemment du mouvement dynamique de la ville, il troquera son tire-ligne pour les pinceaux : l’assurance d’un métier stable contre la promesse d’une liberté risquée.
Dès 1903, Léger partage un atelier avec le peintre André Mare. Après son échec aux Beaux-Arts, il s’exerce dans diverses académies. Daniel-Henry Kahnweiler, qui deviendra son marchand, se souvient ainsi de Léger allant dessiner le nu presque tous les soirs à l’académie de la Grande Chaumière. Il reste difficile de savoir à quoi ressemblaient ces dessins. Léger dit effectivement avoir détruit entre 1902 et 1908 une grande partie de ses travaux au fur et à mesure de leur production. Peut-être contenaient-ils encore quelques traces du sentimentalisme du Jardin de ma mère, peint en 1905, ou de ces Gamins au soleil (1907) que Guillaume Apollinaire qualifia de « baignades du soir postimpressionnistes ». Sans interprétation abusive, on peut assimiler la destruction de ces dessins à un