Vanina vanini chap5
2. Indices spatio-temporels : « En 1796 » (l. 12) / « Brescia » (l. 13). La nouvelle s’apparente à une chronique, car le récit est ancré dans un contexte historique précis (années 1820, carbonari, référence à Bonaparte et à la campagne d’Italie).
3. Le texte s’ouvre sur une ellipse temporelle : « Quatre mois passèrent bien vite ». Elle permet de passer sous silence le temps du bonheur. L’événement qui déclenche l’action est : « Un jour, le chirurgien rendit la liberté à son malade » (l. 1-2). Il s’écoule approximativement trois jours entre le début et la fin du texte (« il fut convenu qu’il ne quitterait Rome que le surlendemain. », l. 32-33), si l’on omet l’ellipse temporelle qui ouvre le texte, et si on n’inclut pas les « trois jours » (l. 104) demandés par Vanina. Il y a égalité temporelle entre le temps de l’histoire et le temps du récit dans les dialogues et les pensées rapportées.
4. 5. Le narrateur plonge le lecteur dans la conscience de Missirilli puis dans celle de Vanina en utilisant le monologue intérieur : « se dit-il » (l. 76) / « se disait-elle » (l. 96). Les pensées sont rapportées au style direct (guillemets, points d’interrogation et d’exclamation, interjection).
6. Missirilli doit choisir entre rester à Rome auprès de Vanina, et lutter pour la liberté de l’Italie en Romagne. Ses hésitations s’expriment à travers les phrases interrogatives et exclamatives (doute puis exaltation des sentiments patriotiques). La phrase ironique attribuée à Bonaparte, « ils aiment à en parler à leurs maîtresses » (l. 16), marque Missirilli : elle « influençait toute sa conduite à l’égard des femmes » (l. 11-12). Cette phrase signifie que, lorsque l’on aime la liberté, il faut le prouver par ses actes, et non en dissertant dans les alcôves. Elle suggère que se battre pour la liberté est