Vanina vanini de stendhal
Justement, Vanina Vanini dont est extrait le passage que nous commentons se passe à Rome. Le titre de cette nouvelle est le nom d’une jeune fille belle, riche qui s’ennuie dans son palais jusque-là l’arrivée inopinée d’un carbonaro qui va changer son existence.
Dans ce passage précis auquel on pourrait donner le titre de « révélation », Vanina apprend l’identité d’une jeune personne blessée et cachée à l’égard tout en haut du palais.
Comment l’auteur va-t-il rendre comte des sentiments et du climat que cette découverte va générer ?
En premier temps, nous étudieront les sentiments des personnages et dans un deuxième temps nous nous attarderons sur tout ce que le passage comporte de romanesque au niveau tant du récit que des thèmes traités.
Les personnages dont on va évoquer les sentiments sont essentiellement les deux héros puisque la scène est un dialogue qui les met tout les deux en présence.
Dans ce dialogue, Le Carbonaro (Missirilli) parle le plus et manifeste beaucoup de sensibilité et d’émotion dans ces gestes aux lignes 166 à 170 : « Sans rien dire, l’inconnue la retint, et pris sa main qu’elle couvrit de baisers. Il y eut un long silence, l’inconnue avait les larmes aux yeux. »
C’est une hyperbole utiliser par l’auteur : « l’inconnue la retint, et pris sa main qu’elle couvrit de baisers ». Ces baisers sont là pour en quelque sorte se faire pardonner à l’ avance. En début de la phrase on voit : « Il y eut un long silence » qui est là pour dévoiler l’intonation grave que prend la conversation, puis l’auteur précise : « l’inconnue avait les larmes aux