Vanina vanini
1. Eléments de connaissance externes
1.1. Références bibliographiques de l’exemplaire de l’ouvrage lu
Vanina Vanini ou Particularités sur la dernière vente de Carbonari découverte dans les états du Pape, Stendhal/de son vrai nom Henry Beyle, Classiques & contemporains, Magnard, 2002, Paris, N°29, 76 p.
1.2. Rédaction, publication, place dans l’itinéraire de l’auteur
Henry Beyle, qui use depuis 1817 du pseudonyme de Stendhal, a 46 ans quand il publie, en 1829, Vanina Vanini. Il n’est connu à cette époque que comme critique d’art, théoricien, pamphlétaire et auteur de « promenades » culturelles italiennes. Accusé de sympathie pour les carbonari, une société secrète principalement répandue en Italie, il est expulsé de Milan en 1821 et rentre en France. (La nouvelle sera intégrée après sa mort dans les Chroniques italiennes.) Le recueil intitulé Chroniques italiennes est en fait une compilation de plusieurs nouvelles écrites par Stendhal à différents moments de sa vie. De décembre 1829, date de parution de Vanina Vanini à Suora scolastica à laquelle il travaillait au moment de sa mort, la rédaction des chroniques a occupé toute la dernière partie de la vie de Stendhal.
1.3. La question du genre, du courant littéraire et celle du titre
Depuis le début du siècle se développe en Europe et en France un nouveau mouvement artistique et intellectuel : le romantisme.
Ce courant accorde une large place à la sensibilité, aux mouvements du cœur, et qui se caractérise par le goût du rêve et de l’évasion, par le lyrisme et l’introspection
Vanina Vanini est une nouvelle, c’est-à-dire un récit bref dont l’action ne développe en général qu’une seule intrigue et dont les personnages sont peu nombreux. Il s’apparente aussi à une chronique, c’est-à-dire un récit qui met en scène des personnages et des faits à la fois réels et fictifs dans un cadre géographique et historique précis.
Le titre a été attribué de façon posthume par l’éditeur de Stendhal.
1.4. Place