Vanina vanini
Vanina Vanini
Vanina est la fille du prince don Astrubale Vanini. Elle est très belle. On dit que c’est « une jeune fille que l’éclat de ses son plus ardent prétendant, le prince Livio Savelli.
yeux et ses cheveux d’ébène proclamaient Romaine » (p. 19). Elle refuse les plus beaux mariages et se plait à tourmenter
Son tempérament romantique se trouve exalté par sa rencontre avec le carbonaro Pietro Missirili, qui s’est évadé de prison. Mais elle est exempte de toute sensiblerie. Devant la blessure du jeune homme, au début du récit, elle ne songe d’un caractère altier [...]. » (p. 25) Femme d’action, téméraire, fougueuse, elle n’hésite pas, pour garder son amant, à prendre des risques, à mentir, à se travestir et à comploter. Elle va même jusqu’à dénoncer le groupe de révolutionnaires pas à le plaindre, juste à le soigner : « Missirili ne trouva nulle pitié dans ses yeux si beaux, mais seulement l’expression
dont il fait partie, tout en éprouvant après un grand remords. Impulsive et impatiente, elle regrette souvent ses paroles et peut passer d’une grande agitation à un profond abattement. Fière et secrète, elle a du mal à dévoiler ses sentiments, masqués souvent par son orgueil, et peut se montrer froide, même avec son amant.
Pietro Missirili
Pietro Missirili a dix-neuf ans au moment de l’histoire et est le fils d’un chirurgien de la région de Romagne. Il fait partie des carbonari, dont il deviendra même un des chefs.
Aussi fougueux et passionné qu’elle, il partage immédiatement les sentiments de la jeune fille. Cependant, il oscille finalement rejoindre ses camarades : il ne veut pas passer pour le traitre qui les a dénoncé et souhaite continuer à servir
L’auteur souligne, dès les premières pages, son « excès d’audace romanesque » (p. 20), ce qui le rapproche de Vanina.
pendant toute l’histoire entre son amour pour elle et le service de la patrie. Son sens du devoir et de l’amitié lui font la cause des carbonari.