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J'ai assisté à une audience de la 16e chambre du Palais de justice de Paris le mardi 19 novembre. ll s'agissait d'un tribunal correctionnel qui applique le droit pénal et qui juge donc des crimes et délits.
Avant même notre entré dans la salle, des policiers nous ont retirés nos portables et nos PC , alors que dans les autres chambres ce n'était pas le cas, ce qui donne une idée de l'importance du procès. L'audience juge 7 hommes qui ont tentés de faire évader un prisonnier, il y a donc autant d'avocat, si ce n'est plus, car certains accusés ont deux avocats. La salle est organisée de la manière suivante : en partant du fond de la salle on trouve d'abord un espace réservé au publique qui souhaite assister au procès, juste après sur les côtés se trouve les boxes des accusés cinq d'entre eux sont à gauche et deux autres isolés à droite pour des raisons de sécurité. Ils ne sont pas totalement enfermés car la vitre de façade s'arrête au niveau du coup, dans ces même boxes sont présent trois CRS pour un accusé, Accolé au boxes de se trouve l'espace réservé aux avocats qui se place en fonction de leur accusés, libérant ainsi une allée centrale qui mène à l'estrade ou se trouve le bureau des juges ( trois en tout, la présidente au centre assisté de deux autres de chaque côtés), qui surplombent l'ensemble du tribunal . À leur gauche se trouve le procureur de la République, il est l'unique personne dans la salle à être surélevé comme les juges. À droite se trouve le greffier ( qui est en fait une femme), elle est la seul parmi tout les participants au procès à être en civil.
En effet les magistrats et les avocats sont tous en robe.
Ces costumes, le décor et l'architecture typique du 18e siècle donne un aspect très cérémonial à la scène. Il s'en dégage une atmosphère théâtrale notamment dans la distribution de la parole faite par la présidente et dans la manière dont les avocats s'adressent à elle et vice versa, des formules types, qui