Vendredi ou les limbes du pacifique
Ch.1 : Robinson se réveille sur la grève de Spéranza (c'est ainsi qu'il appellera son île au chapitre 3) : les débris sur la grève, la carcasse de la Virginie, le bateau échouée sur la barrière de récifs, lui rappellent la tempête et le naufrage. Il explore l'île, tue un bouc sauvage et finit par trouver un sommet d'où il peut découvrir l'ensemble de l'île : manifestement elle est inhabitée. Robinson traîne des jours indéterminés, sans véritable ressort, dans l'espoir du passage d'un bateau, obsédé par l'image qu'il découvre de l'île « d'un oeil immense, bleu et humide, scrutant les profondeurs du ciel.» . Il finit cependant par se mettre à construire un bateau pour échapper à l'île et pour ce faire se rend sur la Virginie où il récupère de la poudre, des biscuits, une longue-vue, des armes, des outils, des tissus et une bible.
Ch.2 : Robinson entreprend studieusement la construction de son embarcation et retrouvant des méthodes ancestrales de fabrication en l'absence de vis et de clous. Les averses qui surgissent permettent à Robinson de faire la découverte de son rapport avec la civilisation par le biais de la nudité. Il prend soudain conscience et de sa solitude et de son sentiment d'abandon (voir page 30 ). Apparition de Tenn, le chien de la Virginie, hostile à Robinson. Progression de la construction du bateau baptisé L'Evasion : alors que Robinson aurait bien besoin d'une scie, certains crabes gigantesque en sont naturellement pourvus. De même, la construction de l'Evasion a été calquée inconsciemment sur celle de l'Arche de Noé. Du coup l'Evasion n'est qu'un symbole de son désir de quitter l'île.Mais ce désir n'a pas été adapté à la réalité et l'évasion devient impossible ! Robinson connaît alors une période de découragement qui le conduit à la souille. Dans ce marécage boueux, où se vautrent une laie et ses