Vente
La politique de redistribution a pour objectifs de lutter contre les inégalités économiques et sociales et de couvrir la population contre les risques sociaux (maladie, vieillesse, chômage…).
Elle est essentielle pour favoriser les progrès sociaux en matière de santé, d’éducation et d’amélioration du niveau de vie.
Mais ces dernières années son financement et les dépenses liées à sa mise en œuvre sont de plus en plus remis en cause.
1) Le caractère redistributif des différentes interventions de l’Etat
Dans le cadre de sa politique de redistribution, l’Etat utilise deux principaux instruments :
- la fiscalité, c'est-à-dire les prélèvements obligatoires qui regroupent les impôts, les taxes et les cotisations sociales obligatoires,
- les transferts sociaux ou prestations sociales versés en espèces ou en nature à des individus afin de réduire les charges financières générées par la protection contre les divers risques sociaux (vieillesse, santé, famille, chômage, logement et pauvreté).
On peut apprécier le caractère redistributif d’un impôt ou d’une prestation lorsque la redistribution est faite en faveur des plus pauvres par rapport aux plus riches.
On a constaté que les prestations sociales contribuaient à 32% de la réduction des inégalités entre les plus riches et les plus pauvres, tandis que les impôts n’y contribuaient qu’à hauteur de 17%.
Cette différence peut s’expliquer par le fait que les prestations sociales ne sont versées qu’à une partie de la population, ceux qui ont les revenus les plus faibles, alors que les impôts sont payés par une part plus importante de contribuables.
Par exemple, les allocations familiales sont versées à des familles qui ont un faible revenus et ne peuvent pas subvenir à tous leurs besoins. Mais dans un même temps, la TVA est payée par tous lors d’un achat et