Venus d'ille
La Vénus d’Ille se caractérise par un récit dense et bref concentré sur quatre jours, par des personnages peu nombreux et fortement caractérisés et par une fin inattendue.
Elle appartient au genre de la nouvelle.
Prosper Mérimée l’a écrite en 1837 lorsqu'il avait 34 ans. A cet âge-là, il fréquente les milieux mondains et les salons littéraires. En 1834 il entreprend un voyage dans le midi. Il a séjourné dans le Roussillon où il a écrit : La Vénus d’Ille. Il aurait également pu être inspiré par une énigmatique statue ''la Vénus de Quinipily'' qu'il a vue à Baud (Morbihan). La Vénus d’Ille est peut-être moins connue que Colomba ou Carmen dont le succès fut amplifié par l’opéra de Bizet en 1875, mais elle séduit par son étrangeté et le savant dosage qu’a su établir l’auteur entre la logique et l’irrationnel. Dans cette œuvre, le « héros », un archéologue parisien, se rend à Ille. Il loge chez un antiquaire local, archéologue amateur, qui dit avoir trouvé un trésor : une Vénus. Toute l’histoire tourne autour de cette Vénus qui est personnifiée par tous ceux qui la connaissent, jusqu’à devenir bien vivante...
A localisation des lieux * Le Canigou : point culminant des Pyrénées Orientales * Ille : Ille sur Têt * Le nom donné au personnage de M. de Peyrehorade est celui d’un chef-lieu de canton des Landes, sur le gave de Pau, entre Pau et Bayonne.
-Mérimée connaît les lieux
Pour ses nouvelles, Mérimée puise son inspiration dans de nombreux voyages effectués dans le Midi de la France et en Espagne. En effet, en 1834, il est nommé inspecteur général des Monuments historiques et cette fonction l’amène à parcourir la France pour y recenser les monuments en péril. C’est certainement sa première