Verhaeren – Les mendiants Émile Verhaeren, né en 1855 en Belgique et mort accidentellement à Rouen en 1916 , est un poète belge flamand , d'expression française. Il utilise comme mouvement littéraire le symbolisme. Dans ses poèmes influencés par le symbolisme , où il pratique le vers libre , sa conscience sociale proche de l' …afficher plus de contenu…

PortraitsII. Les mendiants par rapport à la religionIII. Dénonciation d’une société qui les voue à la mortAxe 1 :· Dès le début de la première strophe, l’auteur rentre directement dans le sujet en utilisant un registre pathétique et confronte ces mendiants à de conditions climatiques difficiles comme les expressions « les jours d’hivers quand le froid serre », « le clos, le bois, la fagne », « la misère » « campagne »Pour Verhaeren les mendiants sont des paysans, des pauvres· Strophe 1 : · Mise en avant du sujet du poème par la rime « le froid serre » / « misère » -> dénonce une société qui réduit ses membres à devenir v.5 « mendiants » ou « fous ».· Comparaison : « …afficher plus de contenu…

Strophe 2 :· Récit chronologique « dans le matin » v.6 / « Midi les arrête » v.12 / « le soir » v.18 que les indicateurs de temps situent la journée. · Verbes d’actions conjugués au présent : « ils s’enfoncent » « ils surgissent » : leurs actions en font des formes quasi fantomales. · Le présent prend une valeur de vérité générale si on considère que cette strophe donne le portrait des mendiants :Deux parties au portrait :- La première, une énumération v.8-12 soulignée par l’anaphore « Et leur(s) » v.9/10/11 (variante v.8 « avec leur »).- Choix de syntaxe extrêmement précis, que le rythme des octosyllabes vient souligner davantage autour de la césure 4/4 ex : « Et leurs pas lents // rythmant l’ennui » assonance du son « en » // allitérations « r » / « l » leurs/lents/l’ennui :· Echo Baudelaire à la thématique de l’ennui comme supplice ou spleen.· « on les dirait » -> les villageois ?