Verlaine, chanson d'automne
Je suis venu te dir'que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais" je suis venu te dir'que je m'en vais tu t'souviens des jours anciens et tu pleures tu suffoques, tu blémis à présent qu'a sonné l'heure des adieux à jamais oui je suis au regret d'te dir'que je m'en vais oui je t'aimais, oui, mais- je suis venu te dir'que je m'en vais tes sanglots longs n'y pourront rien changer comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais" je suis venu d'te dir'que je m'en vais tu t'souviens des jours heureux et tu pleures tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure des adieux à jamais oui je suis au regret d'te dir'que je m'en vais car tu m'en as trop fait- je suis venu te dir'que je m'en vais et tes larmes n'y pourront rien changer comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais" tu t'souviens des jours anciens et tu pleures tu suffoques, tu blémis à présent qu'a sonné l'heure des adieux à jamais oui je suis au regret d'te dir'que je m'en vais oui je t'aimais, oui, mais- je suis venu te dir'que je m'en vais tes sanglots longs n'y pourront rien changer comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais" je suis venu d'te dir'que je m'en vais tu t'souviens des jours heureux et tu pleures tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure des adieux à jamais oui je suis au regret d'te dir'que je m'en vais car tu m'en as trop fait
Chanson d'automne
Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cour
D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure, Et je m'en vais Au vent mauvais
Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
Plan de commentaire
I-De la musique avant toute chose
- Un rythme propre à la chanson
Le rythme 4/4/3 qui sous-tend tout le poème fait sa