Verlaine
Emile Verhaeren,
"La ville" dans Les Campagnes hallucinées
Vocabulaire exhumer : ex (sortir de) / humus (sol) : sortir du sol
Gorgones : femme aux cheveux de serpent qui a le pouvoir de pétrifier avec son regard. naphte et poix: matière visqueuse issue du goudron. môles : digue fanal : lanterne tombereaux : grosse charette gonds : ce qui permet d'ouvrir et fermer les portes choir : tomber gibet: armature qui permet de pendre les pendus ramifiés : qui se divisent myriadaire : en petit fraguement fallacieux : faux
Introduction
Emile Verhaeren, est un poète flamand de la fin du XIXème siècle (1855-1916). Il marque l'émergence de la littérature francophone (= écrivains non français et qui écrivent en français; il n'écrit pas dans sa langue maternelle qui est l'hollandais). "La Ville" est extrait du recueil "Les Campanes hallucinées" publiées en 1893.
Le thème principal de ce recueil est l'abandon de la terre par les ruraux qu'attirent le mirage de la grande ville. Dans ce recueil domine une tonalité désenchantée et angoissée. (En 1891: l'auteur a fait une dépression et quand il écrit ce poème on peut supposéil qu'il en ait encore marqué). Cette tonalité contraste avec l'exaltation devant le décor grandiose de l'urbanisme moderne et le spectacle des négoces (magasins) dans le recueil Les Villes.
Dans ce poème, l'auteur présente sa conception de la ville en général, une ville qui baigne dans une atmosphère étrange.
Dans nous demanderons donc quelle est la conception de la ville proposée par Verhaeren et comment il l'exprime.
Plan :
1/Poème d'une Ville industrielle réelle
2/Poème qui transforme la ville en un monstre...
Lecture analytique
1er strophe :
-alitération en "v" -> accentue mot ville et l'idée d'attraction de la ville. Ville qui semble aspirer les gens.
2ème strophe :
Impression de hauteur : répétition de "étages", "ciel,"
Impression de mouvement : plus il s'approche de la