Verleine et Heredia
José-Maria de Heredia, né en 1842, est un homme de lettres d'origine cubaine. Suite à son installation en France, il commence à composer des poèmes et écrit "Les Trophées", un recueil de sonnets considéré comme l'apogée du mouvement parnassien. Dans un premier temps, nous allons évoquer les ressemblances de ces deux différent poèmes qui donnent cependant l'impression de vivre les mêmes émotions, pour ensuite aborder en quoi "Marine", de Verlaine et "Mer Montante" de Heredia s'opposent. Ces deux poèmes traite du même thème, celui du bord de mer, rendu évident par leurs titres respectifs : "Mer Montante" est un titre franc, qui amène tout de suite l'image d'une mer en marée haute, tandis que "Marine" est plus délicat, dans le sens ou c'est un prénom à signification cachée, puisque son étymologie vient du latin : "de la mer". Tout d'abord, ces deux textes se composent de vers leurs rimes suivent le schéma des rimes embrassées. Dans le premier poème "Marine", Verlaine fait tout de suite référence au paysage de la mer, qui est bruyant et sombre, comme le montre le champ sémantique du son : "L'Océan sonore" (l. 1) , "Rugit le tonnerre" (l. 15). On peut donc deviner une atmosphère relativement assourdissante, voire violente. De plus, il décrit la lumière dans l'obscurité, qu'on peut donc deviner vive, aveuglante : "fend le ciel de bistre d'un long zigzag clair" (l. 7-8). Ici, le vacarme de