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Un nouveau rapport du Giec sur le climat appelle à une action drastique et immédiate. La bonne nouvelle ? Il est encore possible de faire quelque chose, mais il faudra faire vite.
C'est un constat à la fois attendu et désespérant. Le dernier rapport sur le changement climatique, publié le 2 novembre par les experts du GIEC (groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) est sans appel : le changement climatique est en marche, il est presque entièrement d'origine humaine, et si nous voulons limiter la hausse des températures, il va falloir ramener les émissions de gaz à effet de serre à zéro d'ici à la fin du siècle.
En clair, en 2050, 80 % de l'électricité mondiale devra provenir de ressources alternatives aux énergies fossiles (contre 30 % actuellement). Il faudra donc miser sur le nucléaire ou l'éolien, principalement. Et en 2100, la part des énergies fossiles devra être proche de zéro, ont indiqué les experts dimanche, lors de la présentation du dernier volet de leur rapport.
Des mythes et des incrédules
"La science a parlé, et c'est un message sans aucune ambiguïté. Les dirigeants doivent agir. Le temps n'est pas de notre côté", a scandé Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, lors de la présentation du rapport à Copenhague. Le coût élevé de la lutte contre le changement climatique relève du mythe, a-t-il ajouté : "L'inaction coûtera beaucoup, beaucoup plus".
Les experts du climat mènent un dur combat pour convaincre les Américains de l'existence du changement climatique, souligne CBS sur son site Internet. D'après une étude menée cet été, seuls 54 % des Américains pensent que le réchauffement est dû à une action humaine, rappelle la chaîne américaine, ce qui place les Etats-Unis en dernière position parmi les 20 pays sondés par IPSOS-MORI.
Vulnérable
En Inde, l'un des 20 pays les plus exposés aux événements climatiques extrêmes, les alertes lancées par les