Veronèse

2936 mots 12 pages
Comment définir la peinture de Véronèse ?

Le Triomphe de Venise, vers 1583, Huile sur toile, 904 / 580 cm

Né à Vérone en 1528, Paolo Caliari, est fils d’un tailleur sculpteur de pierre. Dès l’âge de dix ans, il fut placé chez Antonio Badile, pour y apprendre la peinture. À 25 ans, fort de cet apprentissage il obtint des commandes publiques. Sans appartenance à une école, étrangé de la ville de Venise, virtuose de la couleur et de la lumière, c’est lui que Titien a choisi comme successeur de son art. De sa formation, il n’oubliera jamais les recommandations de Michele Sanmicheli, se fut également lui qui ouvrit à Véronèse les portes vers les commanditaires. Autours de cette vie artistique, le contexte économique annonce la fin certaine de Venise. Véronèse comme Titien ou encore Tintoret sont l’illusion donc, d’une époque qui commence à voir péricliter sa puissance. Cette situation explique ces grands tableaux de “ propagande“ ou Venise apparaissait comme une “nouvelle Jérusalem“. Les génies de Venise peignent en réalité l’agonie flamboyante de la Sérénissime. À travers cette période, attachons nous à comprendre les caractéristiques de la peinture de Véronèse, dans trois thématiques majeur de son travail, pour essayer de savoir si Véronèse est vraiment le peintre profane que l’on défini. Nous verrons dans un premier temps ses goûts diversifiés et raffinés, puis son affiliation certaine au maniérisme et pour finir son excellence dans les questions de mythologie.

Découvrons dans un premier temps la peinture de Véronèse, à travers de son Autoportrait en chasseur, 1562. Celui ci nous montre une approche différente de l’autoportrait de cette époque. Véronèse choisit de se dépeindre en pieds, avec un chien, animal protecteur. Contrairement généralement à la représentation de cet exercice, qui comme chez Titien consiste en un portrait de ¾, qui ne décent pas au delà des hanches. La facture, laisse transparaitre une précision des détails des vêtements et

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