Vers doré
Ce poème extrait de Les Chimères est un sonnet intitulé Vers Dorés, véritable réquisitoire contre l’Homme et dithyrambe de la sensibilité de chaque chose.
Aussi peut-on se demander comme l’auteur s’y prend t-il pour mettre en évidence la fausse supériorité des Hommes sur la nature.
Nous verrons dans un premier temps Vers dorés comme un sonnet structuré avant de porter notre attention sur l’avertissement de l’auteur pour les Hommes.
I. Un sonnet structuré
- On remarque que ce poème écrit par G. de Nerval dans Les chimères se compose de quatre strophes. Les deux premières ont quatre vers chacune tandis que les deux dernières en ont trois. Il s’agit donc d’un sonnet.
- On note un découpage en deux parties avec dans un premier temps une citation de Pythagore « Eh quoi ? Tout est sensible » puis le développement de l’auteur.
- Le poème se compose de :
-- Deux rimes embrassées : « Homme ... pensant » (1) et « Mais [...] absent » (4) avec « Dans [...] chose » (2) et « Des forces [...] dispose » (3). « Respecte [...] agissant » (5) et « tout est sensible ! [...] puissant » (8) avec « Chaque fleur [...] éclose » (6) et « un mystère [...] repose » (7).
-- Une rime croisée : « crains [...] qui t’épie » (9) et « Ne la fais [...] impie » (11) avec « A la matière [...] attaché » (10) et « souvent [...] caché » (12).
-- Une rime plate avec les deux dernières vers.
Les rimes sont pour certaines riches (notamment en « -issant », « -aché » et en « -pières ») et suffisante (« -pie », « -sant », « -ose »)...
- Les rimes sont tantôt féminines, tantôt masculines.
- Les vers ont chacun