Vers un Capitalisme Vertueux
Par Dominique Gagnot
Novembre 2014
Vers un Capitalisme Vertueux/Dominique Gagnot/nov. 2014
V 27/03/2015
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En préambule et pour comprendre l’impasse dans lequel se trouve notre système, il suffit d’analyser les raisons structurelles du chômage de masse.
Et donc faute de débouchés suffisants, la production, et donc le travail, sont réduits.
Ce qui comprime encore le pouvoir d’achat des travailleurs et chômeurs. Un cercle vicieux s’enclenche alors.
C’est pour cela que nous sommes en
« crise » depuis 1973 !
Outre les délocalisations et importations des pays à bas coûts, le travail disparaît car partout on remplace l’homme par la machine, dès que cela devient possible.
En soi, ce serait une bonne chose, si on n’envoyait pas l’homme au chômage…
Dans le même temps:
Et c’est le système capitaliste des rentiers qui veut ça, car cela permet d’augmenter la rentabilité… pour les rentiers et eux seuls. Examinons le problème :
Au fur et à mesure que le Capital (la machine) remplace le Travail, la rente du
Capital augmente, alors que les revenus du Travail diminuent.
Or, le pouvoir d’achat, de tout ce qui est produit, est constitué de revenus du
Capital, et de revenus du Travail.
– Si les revenus du Travail diminuent, la consommation de la population qui vit uniquement de son travail diminue.
– Si les revenus du Capital augmentent, la consommation de la minorité qui vit du
Capital
augmente, certes. Mais il arrive un moment ou la consommation de cette minorité sature!
Ses besoins, même très élevés, n’entraînent pas de consommation suffisante pour compenser la baisse de consommation du plus grand nombre qui vit du travail.
– les propriétaires du Capital accumulent un surplus de liquidités qu’ils doivent placer, à défaut de les consommer. Et donc ils achètent du Capital physique: des entreprises encore profitables, de l’immobilier, des mines, des matières premières, des œuvres d’art, des