vers une definition moins pretencieuse de l'homme

3814 mots 16 pages
II) Vers une définition moins prétentieuse, plus réaliste de l'homme.
a) L'effritement du sujet conscient. Lecture du Gai savoir de Nietzsche
-Avec Nietzsche, la conscience n'est plus cette faculté qui fait l'essence de l'homme et qui lui donne toute sa dignité. Ce n'est plus à partir de la conscience que l'homme se distingue radicalement de l'animal. En posant la question de l'origine de la conscience, le philosophe nous apprend qu'elle n'est qu'un effet de surface, qu'elle ne correspond qu'à un instinct de survie et surtout qu'elle n'est plus innée, inséparable de l'homme. On peut se risquer à dire que cette conscience est un instrument utile à la vie du troupeau humain. L'homme social n'est qu'un mouton parmi d'autres moutons.
-Le texte de Nietzsche s'ouvre sur une définition négative de la conscience . Elle « n'est qu'un réseau de communications entre hommes. » Elle permet à l'homme de tisser des liens sociaux avec ses semblables afin de ne pas mourir, de satisfaire ses besoins. Elle est née en même temps que la société. Elle est l'expression du moi social et non d'un moi libre, singulier, authentique et individuel.
« Elle est la dernière phase de l'évolution du système organique. » Aphorisme 11 Gai savoir.
-Elle n'est qu'un instinct qui nous permet de nous adapter à de nouvelles conditions de vie et de refuser les rapports de force à l'état de nature. La transformation « de l'homme de proie » en un être docile ne se fait pas attendre très longtemps. La vie communautaire qui exige le développement de la conscience est essentiellement voulue par les faibles qui attendent de la société protection et sécurité. Une égalité entre les hommes se met en place. On réduit l'homme à un être social tenu de se conformer à une vie collective. Les pensées conscientes qui ont pour support un langage conventionnel et utilitaire sont impersonnelles . Elles ne sont que le fruit d'une vie en communauté ( différence entre la communication et le dialogue )
-Il

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