Victimation
VERBRUGGHE François
CLETON Pierre
HUTIN Claire
NOËL Julie
SES
1) Les victimes déclarent plus d’infractions aux sociologues enquêteurs qu’aux autorités policières. En effet, les sociologues établissent des statistiques sur la délinquance de façon anonyme alors que les autorités policières représentent la justice : ils ont pour volonté de rechercher la vérité et de punir les coupables d’actes de délinquance. Pour cela, ils font des enquêtes et interrogent précisément les victimes. Ils les confrontent même parfois à leur agresseur, les victimes ne sont donc plus dans l’anonymat, ce qui fait ainsi faire peur.
Certaines personnes ne vont ainsi pas aller porter plainte par peur des répercussions, indifférence, complicité implicite, ou tout simplement par hostilité aux services de l’Etat.
En revanche, les sondages entrepris par les sociologues sont plus représentatifs du taux de délinquance puisque les victimes ne sont pas soumis à une pression judiciaire, ils sont en confiance et savent qu’ils restent dans l’anonymat. De plus, les études statistiques vont prendre en compte les délits qui ne poussent pas forcément à alerter les autorités policières, tels que des insultes, …
2) Une victime est une personne qui a subi directement un dommage du fait de l’infraction. Ainsi, il existe donc des infractions sans victimes. En effet, toute infraction est nécessairement néfaste à l'ordre public, mais elle n'implique pas que quelqu'un en ait subi un dommage. Par exemple :
- la vente de stupéfiant ne fait pas de victimes, puisque les acheteurs sont volontaires.
- Une personne ayant fait un excès de vitesse en l’absence de radar et de témoin, il n’y a donc aucun dommage commis.
-Une personne qui fume dans son bureau sans que personne ne puisse le voir.
Ainsi, les statistiques sont faussées puisque ces infractions ne sont déclarées, nous pouvons d’ailleurs citer le fameux dicton « pas vu, pas pris ». En effet, ce dicton résume cette question. Puisque s’il n’y