Victor hugo - les châtiments
//En bon chef des révolutionnaires, Victor Hugo, écrivain romantique, expose dans son œuvre Les Châtiments une lutte engagée contre Napoléon III.// /À première vue, il est clair que l'épilogue «Lux» fait contraste avec le reste du recueil qui est beaucoup plus sombre./ En effet, cette partie de l'œuvre, empreinte d'espoir, présage des «temps heureux [qui] luiront» (l. 35) et un «peuple heureux dans la lumière» (l. 18). L'auteur annonce même que «tout sera paix et jour !» (l. 49), ce qui montre que l'auteur a encore espoir que le peuple sera un jour libre et heureux. Par ailleurs, toute présence d'obscurité dans cet extrait est éliminé par l'association avec un terme lié à la lumière. Hugo parle de la nuit, mais la jumelle à des «aurores» (l. 43) et à des «étoiles» (l. 68). Il parle des enfers, mais ce concept est précédé par les cieux : «Les cieux n'ont plus d'enfers». Il y a donc opposition entre la lumière et la noirceur, et ici la lumière prend plus d'importance dans les propos de l'écrivain. /De plus, non seulement Victor Hugo montre la dominance de la lumière mais exprime aussi le souhait de la chute de Napoléon III et de son empire pour laisser place à un endroit de paix./ Il désigne Napoléon en le comparant à un «monstre [qui] a disparu» (l. 3) et ajoute que «les tyrans s'éteindront comme des météores» (l. 41). L'emploi du passé composé dans la première illustration signifie que l'extrait est une image idéal que se fait l'auteur du futur du peuple français. Le futur simple de la seconde preuve montre le haine de Victor Hugo envers Napoléon III et les gens qui l'ont appuyé en espérant que tout tyran à venir se désintègrera comme une météorite le fait au contact de l'atmosphère terrestre. D'ailleurs, Hugo dit que, après que le monstre disparaisse, «tout renaît» (l. 4). Il y a la présence d'autres termes dans l'extrait qui font référence à cette idée de renaissance tels que la «délivrance» (l. 36), «naissait» (l. 42),